Intégrer un cobot dans votre entreprise : les clés d’un cahier des charges réussi

Les robots collaboratifs, ou cobots, s’imposent de plus en plus dans l’industrie grâce à leur flexibilité et leur capacité à travailler aux côtés des humains. Cependant, leur intégration ne s’improvise pas. Un cahier des charges bien pensé est indispensable pour s’assurer que le choix du cobot et son déploiement correspondent aux besoins réels de l’entreprise. Voici les étapes essentielles pour réussir cette démarche.

Avant toute chose, il est important de préciser les raisons de l’automatisation. Cherchez-vous à améliorer la productivité ? À réduire les coûts de production ? Ou encore à améliorer la sécurité des opérateurs ? Selon les objectifs, la finalité du cobot peut varier : assistance aux opérateurs, automatisation de tâches répétitives ou augmentation de la capacité de production. Cette réflexion initiale est cruciale pour orienter les choix techniques et fonctionnels. 

Analyser les tâches à automatiser 

Chaque tâche envisagée pour le cobot doit être décrite avec précision : quelles actions devra-t-il accomplir, dans quel ordre, et avec quels résultats attendus ? Les critères de précision et de vitesse sont également essentiels : faut-il une précision au millimètre ou au micromètre ? Quelle cadence de production est nécessaire ? Ces exigences orienteront les spécifications techniques du robot. 

Prendre en compte l’environnement de travail 

L’espace dans lequel le cobot sera installé joue un rôle déterminant. Sera-t-il dans une zone dédiée ou à proximité des opérateurs ? Les conditions environnementales comme la température, l’humidité ou la poussière doivent aussi être considérées, tout comme les normes de sécurité, telles que l’ISO/TS 15066, qui encadrent les interactions homme-cobot. 

Organiser la collaboration homme-robot 

Le niveau d’interaction entre le cobot et les opérateurs doit être défini : travailleront-ils en parallèle, en coopération ou en interaction directe ? Il est également nécessaire de prévoir des interfaces simples et intuitives, ainsi que des dispositifs de sécurité. La formation des opérateurs est un autre point clé pour assurer une prise en main rapide et efficace. 

Prévoir un budget et un calendrier réalistes 

Le cahier des charges doit inclure un budget détaillé couvrant l’achat, l’installation, la formation et la maintenance. Un échéancier clair avec des étapes précises – sélection, tests, mise en service – permettra de respecter les délais tout en assurant une transition sans accroc. En anticipant ces différents aspects, les entreprises maximisent les chances de réussite de leur projet d’automatisation et tirent pleinement parti des avantages qu’offre un cobot. 

CE QUE L’ON PEUT VOIR SUR LE SEPEM :

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